Dopage ou non dopage sur le Tour de France ?

Depuis quelques années, le Tour de France semble appartenir aux organisateurs.

Ils décident qui gagne et qui ne gagne pas et considèrent les coureurs comme des

gentils "Piou Piou", genre intermittents du spectacle.

Deux étapes du Tourmalet dénotent d'un manque d'imagination. Bientôt, ce sera

deux Tourmalet dans la même journée.

Les villes étapes ne se décident plus en fonction du parcours mais de la générosité

des municipalités. Le Ministère du tourisme devient le premier sponsor.

A-t-on réalisé que les coureurs ne voient jamais les jolis châteaux et chapelles ?

Au lieu de parler  à tout va du dopage pharmaceutique (moi, je me dope au café,

à l'orange pressée et au chocolat…) regardons les petits trucs et astuces légendaires.

A l'époque d'une chambre à air  obligatoire sous la selle, un champion en découpait

un bout et faisait croire à une chambre à air entière. Il gagnait quelques grammes…

Dans les grandes descentes, ce même champion se faisait remettre

 un bidon rempli de boulons. Il gagnait quelques secondes…

Moi-même, j'ai imaginé une combine pour le peloton:  Campionissimo, je libère

une tige de fer du cadre de mon vélo et mon équipier la fixe au sien.

C'est lui qui pédale et moi qui fais semblant. Frais et dispos, je récupère le tout

pour l'attaque du col. Un peloton, c'est magique !

Entre nous, vu les efforts que les organisateurs demandent, il va falloir sérieusement

envisager le "Tour de France" en tandem.

L'autre solution serait de dissimuler un moteur de Solex dans le cadre.

Il a toujours été dit qu'avec un Solex, il n'y avait plus de Pyrénées.

Bientôt, il n'y aura plus d'Alpes !

L'important, c'est de participer et de gagner. Autant mettre toutes ses chances de son côté.

Au fait, qui a déjà vu les organisateurs dans la course ?

Avant de regarder le dopage, regardons ce que nous exigeons des coureurs.

Le Tour sera toujours le Tour et pourvu qu'il passe devant chez moi.

Ma maison est au bord de la route, exprès.

J'en ai marre de faire deux heures d'embouteillages à l'aller puis deux heures au retour

pour ne rien voir pendant une seconde. Il y a toujours un grand devant  !

Vive le Tour et vive l'année prochaine.