Le Paradis ! sinon rien !

Article paru dans le Télégramme du Mercredi 3 janvier 2024, page de "Brest". de Mr Romain Haillard.

"Percuter des baleines : c'est assez" !

Message de la ligue de défense des baleines.

Hé ho ! Monsieur le journaliste, la baleine a bien reçu votre cri pour elle-même

mais pas pour ses balein'ho !

Elle vous envoie Jonas pour vous dire que c'est assez de parler de cétacés

sans venir les saluer.

Désormais, elle n'acceptera cette blague qu'avec un Caram'bar fourni.

La mer charrie toutes sortes de journaux qui seront imprimés sur "papier Carambar,

Nous lisons par exemple :

"Il faut faire vite car les "Sans papiers" sont au bout du rouleau et que les "SDF"

n'osent plus quitter leur domicile."

"Très grièvement brûlée, la victime s'est éteinte pendant son transport à l’hôpital".

Pourriez-vous retrouver l'auteur de la célèbre citation : "Cà déconne à plein tubes de l'autre côté de la Manche",à propos du Brexit. (Le directeur de la rédaction du Télégramme,)

« Un an ferme au plombier qui prend la fuite »,

« Deux fois plus d'élèves dans le privé en Bretagne qu'en France »,

« La concurrence ferrovaire est sur les rails »,

« La solarité sort du pétrin la boulangerie de Prat »,

Voyez-vous, à propos de cette course, nous ne cesserons jamais assez d'admirer

ces fabuleux marins qui nous font honneur.

Qu'ils viennent tous, mais sans le Télégramme du Mercredi 3 anvier 2024.

La ligue de défense des baleines déclare que "c'est assez" de parler des cétacés

sans leur présence.

Ne les persécutez pas non plus,

Le comité.

(pour les prochains articles, nous proposons :

« c'est assez, dit la baleine, je me cache à l'eau car j'ai le dos fin »)

On va le payer !

Nous avons fait une grave erreur car nous avons tout faux !

Nous venons d’installer l'heure d'Eté le 31 Mars alors que nous

inaugurons le Printemps dès le 20 Mars ! 2 saisons en 1, c'est trop !

Nous ne croyons plus aux saisons, Celles-ci vont se rappeler à nous,

Certains ont cru à poisson d'Avril, mais, que nenni, c'est confirmé

au journal télévisé de 20 heures,

Notre 24 ème heure va arriver beaucoup plus vite, çà, c'est sur !

Nous avons ajouté 1 jour au mois de Février par pure fanfaronnade :

29 jours, c'est un peu comme 13 œufs à la douzaine,

Avons-nous bien passé l'An 2000 ?

Notre ami Paco Rabanne a eu bien du mal avec sa fin du Monde,

Il nous a présenté ses excuses, Pourtant, ses calculs étaient justes,

Nous avons trop touché aux manettes du Ciel !

« Charlot » n'a pas eu le temps de tout régler dans la Grande Horloge,

Nous avons fait une grave erreur car nous avons tout faux !

On va le payer !

 Résolutions pour l'année 2024.

 - Le « 29 février » sera institué tous les ans puisque nous ne crions pas

tandis que le lundi de la Pentecôte est très douloureux,

- Supprimer le mois de novembre qui est triste, noir et sombre, qui ne sert

qu'à annoncer le mois de décembre plus festif,

- Changer la date de la Toussaint car c'est le week-end le plus meurtrier

de l'année,

- Vérifier la longueur des « minutes de silence » qui ont tendance à ralonger,,

- Cloner la Terre et nommer Greta Thunberg, Présidente à vie,

- Instituer la retraite à 20 ans et décréter que la vie est une vaste récréation,

- Vendre des lacets à l'unité pour alléger les transports,

- Taxer les armes et instituer un code-barre pour le retour à l'envoyeur,

- Les vitamines seront dans les gâteaux et plus jamais dans les épinards,

- Ecrire « Hazard » avec un « Z », c'est plus hazardeux, Bizou, c'est joli aussi,

- Instituer la taxe sur les cons, la seule qui rapporte !

- Ranger ma chambre,

- Rendre aux agriculteurs les Champs Elysées et le Champ de Mars,,,,

La liste n'est pas complète pour que vous puissiez insérer la votre,

Nous adresserons le tout au Père Noël qui aura bien du temps pour la lire,

Lui seul sera arbitre de notre bonne volonté et surtout de notre efficacité,

Le compte à rebours est lancé, Rendez-vous à Noël prochain,

- En option, vous pourrez choisir et décréter que :

- Le futur, c'est du présent en rupture de stock,

- Le 22 à Asnières n'est plus, ni le 12, ni 3615 code Ulla,

- Une tradition est une modernité qui a réussi,

- La jeunesse est une étape par laquelle il est préférable de passer,

- Penser à l'envers de l'endroit pour y trouver l'endroit

- Enfin la parité pour les hommes !

- Aimons-nous les uns et les autres, (Très difficile,)

(Aventure réalisée 1 fois dans l'histoire de l'humanité en 1111

quand les Huns rencontrèrent les autres,),

 Point.

Un point c'est tout !

Mais ce n'est pas grand chose non plus,

Un point se met au bout d'une phrase, quand on en a marre,

Circulez, il n'y a plus rien à voir,

Si vous mettez un deuxième point au point, rien ne se passe,

Toutefois, la magie s'opère si vous mettez un troisième point,

Trois petits points (,,,) vous permet de dire que vous êtes fatigué

de tout développer mais que si on cherche bien, on peut trouver

quelque chose à écrire ou à dire,

Ma trouvaille du moment, ce sont les deux points l'un dessus l'autre,

C'est joli et c'est le moment où votre phrase pourra en faire plusieurs,

sans vous arrêter un seul instant,

D'ailleurs, vous avez bien compris qu'écrire, c'est une façon de parler

sans être interrompu et que la lecture a éte inventée pour ceux qui

ne savent pas écrire,

La ponctuation secrète des mystères tels que le « point virgule »

qui n'a jamais pu trancher entre le point et la virgule, faisant semblant

de croire qu'ils font partie de la même famille alors qu'il n'en est rien,

« Nous n'avons pas les mêmes valeurs », devraient-ils dire,

Ils s'entredéchirent et doivent évités, jusqu'à ignorés,

Le point d'exclamation se veut inflexible, droit et inoxydable,

Il faut s'en méfier car sa vigueur rend toute discussion cassante,,

La seule excuse que je lui trouve c'est d’accompagner le son de mon tambour,

Le plus amusant, c'est le point d'interrogation qui se tord de rire

à longueur de journée, Un « bon p'tit gros » fait toujours rire,

n'est-ce pas Monsieur Devos, Monsieur Carlos ?

En Espagnol, ce point se retrouve à la place d'honneur ,

en début de phrase pour amuser la galerie tout de suite ou maintenant,

çà dépend,

Un point me ferait du bien car je viens de repérer un point magique

et goûteux à souhait : un point en forme de boule à la pistache,

Imaginez que je vois trois petits points en forme de boule !

Il y aurait de quoi me rabibocher avec le point d'exclamation !

Point ! ?,,, ;

Un point c'est tout, vous dis-je,

  «  C'était une très belle personne, »* 

Jane Birkin est une très belle personne, une vraie française bien de chez nous,

avec un léger accent anglais,

Une histoire de Brexit mal digéré, dites-vous ?

Once upon a time, elle a creusé des micro-sillons avec une Vieille Charrue

du côté de Carhaix qui lui ont procurés une foule de microsillons du côté de

La Rochelle, Une vraie Francofolie chez les disquaires,

« Jane est une très belle personne » ; cet hommage irradie sa personnalité,

Elle était trilingue : Français/Breton/Anglais avec un léger accent Argot,

Elle nous a dit « Goodbye » un dimanche 16 juillet 2023 en plein champ de labour

à Carhaix et son chant mélodieux traversa les Francofolies à la Rochelle,

Nous étions à l'uniisson avec elle,

« Just a Goodbye »  a-t-elle précisé,

Notre écho a répondu : Nous t'aimons, nous tous, aussi,

Kenavo, Jane,

Pensées à ta famille et à tes amis,

*« Une très belle personne » est un hommage lu dans la Presse,

Vraiment un très bel hommage,

  Que se serait-il passé si la Reine Élisabeth II d'Angleterre

s'était éteinte le 31 Aoùt 2022 et non le 8 septembre 2022 ?

8 petits jours d'écart ont fait la différence,

Le 31 Aoùt, au 13ème poteau noir, appartient à Ladiy Diana, n'est-ce pas ?

Aurait-on oublié une histoire entre une Reine et une Princesse ?

Lady Diana aurait pu l'emporter à l'audimat sur Élisabeth II,

Pour les fleurs, match gagné par KO,

Le Roi l'a échappé belle ainsi que la Reine Camilla,

(Dire que ce 6 Mai 2023 ce devait être le couronnement

de Lady Diana avec son Roi, ne l'oublions pas,)

En ce monde moderne et médiatisé, il est prudent de bien

choisir le jour de son départ :

Mère Térésa a payé cher de décéder le 5 septembre 1997,

Il n'y avait plus de place dans les journaux,

Lady Diana était sur toutes les pages,

Jean Cocteau n'avait pas prévu de décéder le jour

de la mort d'Edith Piaf le 11 octobre 1963,

Il n'a eu le droit qu'à 3 lignes dans les journaux du matin,

Il devient prudent de réserver son jour de gloire !

(1515 est une date qui a été inventée pour que tout le monde s'en souvienne.

1111 est une date qui indique quand les Huns aimèrent les autres ainsi que

la tribu du sujet,)

La Reine Élisabeth II d'Angleterre nous transmet un message secret depuis le château

de Balmoral, Urbi and Orbi :

« Nous sommes bien inquiets depuis que 007 ne répond plus à nos messages car je ne suis pas sûre

de survivre bien longtemps à ce silence,

Déjà, il a une perte d’efficacité (très rare) car, outre ma sécurité, il aimait s'occuper de sa

petite planète à ses heures perdues, » Quelques désordres perdurent,

Si d'aventure vous le rencontrez, dites-lui bien que nous lui réitérons toute notre confiance

,

Nous ne voudrions pas que la planète se joue à la roulette Russe !

Aplanissons les montagnes qui nous séparent,

Eco-taxe sur les armes militaires et civiles. 

Le principe de précaution exige que les armes militaires et civiles

soient de parfaite qualité et participent à chaque blessure ou mort

sans faire l'objet d'aucune critique. Le corps médical travaillera dans

des conditions plus humaines et fera des économies sur le lavage et la

stérilisation du linge.

L'éco-taxe ainsi récupérée, permettra également de recycler les

grenades ou bombes anti-personnelles pour un service après-vente

règlementaire. Sont également concernés, les Porte-avions, les frégates,

les chars, ainsi que tous les missiles. Une filiale du Ministère des Armées

sera en charge de tout contrôler et de tout surveiller.

C'est ainsi que les Américains ont de l'avance sur l'Europe, car ils ont déjà

inauguré la guerre "humanitaire" en Irak, qui entre tout à fait dans l'esprit du monde

moderne et du 3° millénaire. Une guerre propre sera plus agréable à regarder à la TV.

Une pastille autocollante, de couleur orange, sera fixée sur chaque arme certifiée « CE »,

Toute arme sans pastille sera refusée et les blessures ou morts, seront considérés

comme nuls et non avenus.

Cette éco-taxe entrant en vigueur le 1^er avril 2022 a reçu l'agrément de l'ONU.

Félicitons-nous de cette œuvre écologique qui nous faisait défaut.

::

Cambriolage subi et réussi.

Remerciements à un voleur honnête qui m'a fait du bien.

Le voleur m'a tout volé, sauf la lune accrochée à la fenêtre*.

 Sentiment de liberté retrouvée, mon voleur emporta tout le superflu

envahissant mon existence. Comme il a bien fait !

Son énergie et sa souffrance dans son labeur si prompt, me stupéfient.

Libre, enfin libre de moi-même dans l'univers !

Qu'avais-je tant accumulé qui m'emprisonnait, telles les lianes de la jungle ?

Mon dos si courbé fera connaissance avec la terre battue agrémentée de quelques fougères,

tandis que la source proche renaîtra de plus belle.

Mon voleur doit être bien fatigué à présent, tandis que son angoisse m'attriste.

D'où viennent cet élan et cette énergie à m'épargner de la peine ?

Vite, remercions-le. Mais où donc est-il passé ?

Ami, si tu le vois, dis lui qu'il n'ait aucune crainte et que je le remercie.

Il m'a laissé l'essentiel qui me fait rêver lorsque les nuits sont belles.

La lune est entrée toute entière dans la maison et il y fait bon chaud.

Désormais, j'habiterai chez mon amie la lune.

Ce bonheur en amène un autre, mon ami voleur, honnête deviendra.

 Payer avec du bel argent, comme Madeleine, il aimera çà !

L'anxiété nuit gravement à la santé, point n'en faut, sinon avec modération.

Un jour viendra et nous nous rencontrerons sous la lune accrochée à ma fenêtre.

La place ne manque pas sous mon toit, qui doit lui faire défaut.

Maintenant, nous aurons de la place pour vivre à deux, sous la lune, exactement.

*Ryôkan auteur Japonais (haïste).

 De là haut, sans la montagne, juste sous les nuages.

Mes doigts gratouillent la ouate voluptueuse qui me sert d'oreiller.

Nul bruit sinon le vent majestueux qui virevolte au gré de son humeur.

Brise fraîche du matin pour réveiller tout son petit monde.

Calme plat pour le déjeuner, toussotement pour le goûter.

Furie dans la nuit noire et le lit est berceau.

Mon royaume n'est plus vraiment sur cette Terre, pas vraiment sur les eaux.

Bien au sec et l'abri de tous les tourments, je me pavane pour vous écrire dans mon repaire secret.

Avez-vous trouvé l'inaccessible endroit détesté par tous et donc aimé par moi ?

Ne seriez-vous pas restés dans la ronde des 100 lieues de la maison ?

Endroit impossible et donc bâti par les hommes de tempérament, de force et de courage.

Vaillant guetteur de la nuit, vous le savez maintenant, je suis dans mon phare et j'aime çà !

Chacun me voit de loin, ce qui n'est pas pour me déplaire. Ne soyez pas jaloux.

Je suis l'ami de tous, de tous les jours, de toutes les nuits.

Chacun me connaît et j'envoie mes messages en Russe, en Javanais, en Morse et en Français.

Que de monde lorsqu'on est seul au milieu de l'océan.

Rien de tel que d'aller au bout du monde pour trouver des gens qui vont encore plus loin.

Certains viennent me dire un petit tout à l'heure, d'autres, un grand tout à l'heure.

Enfer parmi les enfers, j'y ai trouvé mon paradis. Goûter les quelques moments de repos est exquis.

"Ar men" est son nom et le mien n'a plus d'importance. Je suis en lui et vis avec lui.

Il est mon guide et ma conscience. Ici, j'aime rêver, penser, gamberger, ruminer et… écrire.

Voici venir l'instant enivrant de la rencontre de ces amis inséparables, nommés le vent et la mer !

Vite, terminons cette lettre car la vague va nous submerger et quelques gouttes en folie

mettraient en désordre tous ces mots pour vous écris.

Dormez bien, braves gens, nous veillons sur vous.

Le vent frappe à la porte et vous livrera ces mots bien plus rapidement qu'aucun autre moyen.

C'est un ami, accueillez-le bien ainsi que son compagne la pluie.

S'ils viennent jusqu'à chez vous, sachez que la moisson sera bonne.

Ce soir, j'étais près de vous, tout près de vous.

C'est très proche, un phare en pleine mer, le saviez-vous ?

La planète Terre est à la recherche de sa sœur jumelle.

Du grand télescope juché sur la Lune, la Terre scrute en vain son espoir.

Quelle fébrilité engendrée pour une quête si vaine.

La Terre nous dit qu'elle n'aura de cesse de retrouver son ego afin de vérifier

comment elle fût avant que ce soi-disant progrès ne vienne tout modifier.

Retrouver les 5 continents vierges de toute transformation humaine pour retrouver ses repères.

Comment se prélassaient donc les méandres des fleuves, des rivières ?

Quelle nature se trouvait sous les villes, sous les zones industrielles, les autoroutes ?

(Alphonse Allais n'a rien découvert du tout, les villes ont toujours été construites à la campagne.)

Regarder, ne serait-ce qu'une fois cette Terre qui était la nôtre avant l'invention de la guerre.

Une Terre sans frontières sur laquelle le vent ne rencontre que les arbres et les cimes.

"Le parler" des animaux se mêle au bruissement des cascades.

La pluie, le froid, la neige, considérés comme bénéfiques autant que le soleil.

Nul bruit, nulle pollution encore.

Si nous retrouvons notre sœur jumelle, cette fois-ci, nous l'appellerons "Mer" car 70% de mer

ne mérite pas le nom de "Terre".

Si elle est si importante, c'est quelle doit regorger de richesses.

Ce jour là, peut-être, nous envisagerons de penser ensemble pour que cette Terre ressemble

enfin à cette Mer qui nous a tant impressionnée.

Rendez-vous donc au grand télescope juché sur la lune.

Un jour…

Ce jour d’effroi est arrivé.

Pensez que rien ne tourne rond sur notre « Planète ».

Les années se comptent en 365 jours et parfois en366 jours. Aberrant.

Les comptables s’inventent des mois de 30 jours et- les œufs et les crèpes se vendent à la douzaine.

« PI » n’a toujours pas trouvé son nombre juste et gravite allègrement bien au-delà de son 3,14116.

Comment voulez-vous que la Terre tourne rond ?

Ce courrier, écrit dans la hâte et la fébrilité, est justifié par une nouvelle alarmante :

Personne ne semble inquiet de la « distance sociale » prise par la bonne ville de Landerneau.

Figurez-vous que la distance avec la ville métropole Brest) s’est allongée de 162 km.

 (187 km moins 25 km).

L’année 2021 sera celle de tous les allongements.

Pourtant, aucun Premier Ministre n’a demandé cela.

Seul le Tour de France impose son règlement.

Pourquoi tient-i ! tant à venir en Bretagne à l’heure où les frontières se redessinent ?

Nous, nous l’appelons « Tour de France des Offices de Tourisme des communes de France ».

Peut-être que quelqu’un aura l’idée de l’appeler « Tour de France des coureurs ».

Respectons les consignes gouvernementales, car nous sommes prêts à ressortir

le projet de Brest/Landerneau en pédalo.

Fabuleux pour agiter le Covid.

Si le clonage de la Terre prend un peu de retard, essayons de transformer le Covid 19 en Covid 19,99.

Nos calculettes se sentiront plus à l’aise et il se peut qu’elles vous fassent un prix.

Plouc, plouque, plouf !

"On" m'a traité de plouc.

Qui suis-je ? Suis-je donc un plouc ?

Mais que veut donc dire : "plouc" ?

Ne pouvant être ce que je ne suis pas puisque

ne connaissant pas ce mot, je suis allé voir ma mère.

Dès son regard courroucé, les yeux exorbités,

je sus que c'était un mot étrange.

Avec mon père, ce fut une taloche, aller et retour.

Plouc, plouque, plouf !

"On" me traite de plouc.

Un nom qui n'a pas de définition spontanée.

Dans mon dictionnaire La Rousse, 12 très lourds volumes,

"plouc" devrait figurer entre "………….." et "…………".

Ce mot a disparu, sûrement une encre qui n'a pas su sécher,

ou alors, mes parents l'ont effacé et jusque dans leur mémoire.

Vais-je donc passer toutes mes vacances sans savoir qui je suis ?

Plouc, plouque, plouf !

Si je suis plouc, autant que je le sois totalement.

Voyons voir mon copain de toujours, lui qui sait tout.

Son grand-père est sorti de son fauteuil, droit comme un "I",

se mit à gesticuler, puis à sortir de la pièce sans sa canne indispensable.

"Plouc", permettait des miracles. Mot étrange aux réactions imprévisibles.

Plouc, plouque, plouf !

Ce soir, je n'en saurai pas plus.

S'endormir Plouc, voilà mon destin du jour.

Ma nuit agitée fut ponctuée de "ploucs" lugubres qui s'entrechoquaient

le long des falaises pour rebondir dans la forêt proche.

Même l'écho s'en mêla ricochant sur les nuages menaçants.

A-t-on le droit d'appeler "plouc", un enfant et de ne pas lui dire ce que cela signifie ?

Jusqu'à hier, j'étais heureux avec mes parents dans la ferme.

Plouc, plouque, plouf !

Je veux savoir ce que m'a dit ce monsieur avec son automobile.

Il s'est arrété, a dit "plouc" et est reparti. Etrange.

Serait-ce un cri de ralliement ? Est-il le chef des ploucs ?

Allons-nous connaître une invasion ? De qui, de quoi, d'où ?

Mes sabots me font mal et mes vêtements sont bien crottés.

Pas de ma faute, Madame la pluie fait le chemin tout boueux.

Plouc, plouque, plouf !

J'y suis ! Je n'ai pas su reconnaître le message subtil.

C'est sûrement le chef d'une bande très mal vue dans le pays.

Pourvu que la horde des "ploucs" ne vienne pas par ici.

L'instituteur m'a dit que c'était le cri de guerre de gens bien particuliers

qui s'appelaient du nom étrange de "touristes". Ils le prononcent tout le temps.

Plouc, plouque, plouf !

Ils pensent nous faire peur pour que nous déguerpissions du paysage.

Pensez donc, pour sûr, qu'on restera puisque nous sommes chez nous.

J'ai bien envie de les appeler "ploucs" à mon tour puisque personne

ne sait ce que cela veut dire.

A plouc, plouc et demie.

Plouc, plouque, plouf !

J'en ai vu deux qui ont fait "plouf" dans la mer. Qu'elle idée !

Sûrement deux ploucs de moins.

Où va-t-on si demain on doit être le plouc de quelqu'un ?

Je sens que je vais mieux dormir ce soir en comptant

les ploucs qui font plouf dans la mer.

Au fait, est-ce que quelqu'un sait ce que veut dire ce mot de "plouc" ?

Ce n'est pas un mot Breton, n'est-ce pas ? Cà se saurait.

Quant au mot de "touristes", il n'est pas de chez nous, assurément.

Dormons bien, notre pays nous appartient.

  Etait-ce un Corsaire, un Pirate, échappé d'une bataille en Penfeld ? 

Je sais qu'il avait un gros tatouage sur le bras et qu'il était coiffeur. 

Coiffeur dans une baraque, sur le terrain vague, qui ne s'appelait pas "Square Kennedy". 

Sa boutique ressemblait à un bateau renversé dans lequel il y avait un capharnaüm.

 Je le sais, c'était "mon" coiffeur. 

Je n'étais pas bien fier car je m'imaginais toutes les batailles qu'il avait dû engager. 

Un tatouage, en ces temps-là, ce ne pouvait être que pour un Corsaire ou un Pirate, n'est-ce pas ? 

La tondeuse, les ciseaux et le rasoir me faisaient penser à des armes redoutables. 

Pourtant, il avait l'air gentil. De ses lointaines conquêtes, il avait ramené un cheval de bois 

sur lequel il m'asseyait en me recommandant de bien tenir les rênes. C'est le moment où j'étais sage. 

Jamais il ne m'a fait de mal, pas même avec le peigne. 

Mais pourquoi donc mon coiffeur, dans une baraque, sur un terrain vague, avait-il un tatouage ? 

Ma petite amie de l'époque, me disait qu'il réparait les poupées ! 

Cà, je ne l'ai pas cru. Pas un Corsaire, ni un Pirate ! 

Et pourtant, c'était vrai, car elle m'a montré sa poupée toute réparée. 

En ces temps-là, il y avait des baraques, un coiffeur, un cheval de bois, un mécanicien des poupées, 

mais point de Corsaires ni de Pirates. 

Juste un tatouage qui m'a beaucoup impressionné. 

Je n'ai jamais su ce qu'il représentait car je fermais les yeux quand son bras s'approchait. 

Un jour, la baraque brûla. Sûrement le méfait d'un méchant pirate. 

L'odeur du bois et du papier goudronné mêlés me reste toujours en mémoire. 

Aujourd'hui, je n'ai plus de coiffeur, plus de baraque, ni de cheval de bois, mais un jardin. 

Qu'est donc devenu mon coiffeur ? Si je le retrouve, je lui dirais que je n'ai plus peur 

 et que c'était un très gentil coiffeur qui n'était peut-être ni Corsaire, ni Pirate. 

Et que fait-on pour les poupées, maintenant ?

Une tradition est une modernité qui a réussi.

(Confucius*)

Comme Confucius a tout dit de ce que nous devons dire ou penser,

il me plaît de lui attribuer cette citation.

Déjà, à son époque, les traditions naissaient car nos anciens ont tous été modernes.

C'est la découverte de l'adolescence, de s'apercevoir que ses parents ont été des enfants.

Certains parents.

Alors, point de querelles entre les "anciens et les "modernes".

Certaines traditions perdurent, d'autres naissent, d'autres disparaissent ou renaissent.

Ainsi va la vie, comme du Carnaval, bien ancré chez certains, et endormi ailleurs.

Actuellement, nous avons la dévotion des traditions culinaires et tout particulièrement

de nos bons moines. Le ventre a toujours mené le monde et s'il crie, c'est la révolution.

Les traditions qui réussissent le mieux actuellement, sont les fêtes du Moyen Age qui fleurissent

partout en l'honneur du siècle nouveau et du troisième millénaire.

Très touchant pour un pays en pleine mutation vers la modernité.

Car, nous sommes modernes, assurément ! Plus question de vivre comme Grand-père !

Le papier toilettes, n'est plus le papier journal !

Confucius dirait sûrement que nous sommes tous "traditionnels" puisque nous n'arrêtons pas

d'inventer des traditions de vitesse, d'électronique, de communication….sans oublier les bonnes

recettes culinaires à l'ancienne.

En bon philosophe, Confucius nous révèle qu'il n'y a plus de querelles à avoir, car les anciens

sont bien des modernes et que les modernes sont bien attirés par les traditions.

Il nous reste à savoir si Confucius a bien existé ou non. Un peu comme Shakespeare.   

Mon ami de 30 ans et de 30 ans mon aîné, me répondit sans ambages

à ma question : qu'est-ce ce qui a le plus changé pour vous ? : "les femmes" !

Elles sont devenues impossibles !

Elles veulent le beurre, l'argent du beurre et les enfants du crémier.

Elles amassent tout, se chargent comme un baudet et ne veulent rien partager.

Elles sont en conquête de pouvoir et considèrent l'homme comme un rival nécessaire.

Le travail de la femme est devenu une assurance divorce.

Elles raisonnent en groupe, en caste et nul n'ose s'aventurer à les contredire.

Elles sont femmes et doivent donc tout savoir mieux que quiconque puisque affublées

de la fameuse "intuition féminine" et de "l'instinct maternel" qui nous font bien rigoler.

Tous les psychologues savent bien qu'il s'agit d'une pure invention sociale, mais rien n'y fait,

c'est leur credo, leur confiteor.

Essayez de les soulager en prenant en charge les courses, la cuisine, les enfants, le ménage…

Il ne se passera pas 1 mois avant quelles ne reprennent leurs prérogatives car ce sera

mieux fait par elles. Il s'agit du syndrome des avantages acquis avec celui très caractéristique :

le droit de se plaindre parce que je fais tout dans cette maison.

Apporte-moi un statut, de la sécurité et ton argent, je ferais le reste qui s'appelle : tout décider.

Essayez d'entrer dans la parité homme quant aux empois dits féminins : secrétaire, sages-femmes,

standardiste, infirmière…et vous verrez leur courroux.

Finalement, tous les progrès technologiques du XX° siècle ne sont que peu de choses

comparé à l'hégémonie de la femme qui avait déjà beaucoup de pouvoirs mais qui les veut

tous et exclusifs et jusqu'à s'en inventer.

La femme de notre Président, qui n'a aucun statut, sinon celui, non écrit, de réception, déclare :

"A l'avenir, il y aura de plus en plus de femmes pour commander les hommes".*

Vous remarquerez qu'il n'est pas dit : des femmes aux commandes des entreprises ou de la politique.

Il s'agit bien de "commander" les hommes". Voilà la véritable conquête de la femme.

L'homme a été plus respectueux envers le cheval, la plus noble conquête de l'homme.

Aux Ayatollahs, Talibans extrémistes correspond la femme qui "commande" aux hommes.

Nous voilà dans de beaux draps, dirait la mère Denis.

Si, maintenant, c'est la femme d'un Président qui le dit, les bornes sont franchies.

Que nous reste-t-il, à nous les hommes ? Le choix de la couleur de la voiture ? Même pas.

Faudra-t-il songer à cloner la Terre pour que nous ayons un espace de liberté ?

Mesdames, vous êtes-vous rendu compte de la situation qui va bientôt vous échapper ?

La parité que vous réclamez tant vous fera abandonner le restaurant et le cinéma offerts,

la portière ouverte ainsi que toutes ces petites déférences que vous savez apprécier.

Votre vie est un combat, le notre va commencer.

Qui gagnera ? Combien de pertes ?

Réfléchissons tous ensemble, si vous le voulez bien.

*Madame Chirac, le Parisien du 21 février 06 et cité dans Marianne du 25 février 06.

Spécial Elections Américaines. 

Hé, oui, c'est le titre d'un excellent ouvrage de Messieurs Frédéric Bon

 et de Michel-Antoine Burnier, paru en 1986 aux éditions Balland.

Relisez-le, il n'a pas pris une ride.

Le réservoir à idées bouillonne dès que l'homme politique a la chance de perdre

car il n'aura pas à mettre ses idées en pratique, face à la résistance des hommes

 et des choses. Tout se bouscule tellement au pouvoir.

Le pouvoir, finalement, c'est l'instabilité et les flèches empoisonnées

qui sifflent de tout bord. Dans l'opposition, l'homme politique peut satisfaire son ego,

car il est presqu'autant invité par les journalistes qui les trouvent plus décontractés.

Le pouvoir de critiquer et les week-ends prolongés en plus !

L'étrange, c'est la tétanisation dès que la victoire paraît. Ils en deviennent malades.

Je vous recommande également un excellent ouvrage de Messieurs Pierre Accoce

et Pierre Rentchnick, paru en 1976 aux éditions Stock : "Ces malades qui nous gouvernent".

Edifiant : Staline, Roosevelt, Churchill étaient bien malades pendant les accords de Yalta,

mais aussi Hitler, Franco, Kennedy…Pompidou, Mitterrand…

Pas un ne pense à lui, à sa santé, ni à démissionner. Leur courage dans la détresse est touchant.

Cette abnégation nous touche profondément et nous désole tout à la fois.

Nous avions délégué le pouvoir, pas la souffrance. Finalement, il aurait mieux fallu qu'il perdent,

leur vie aurait pu être sauvée.

Que les hommes politiques malades perdent, tandis que les autres feront rempart de leur corps,

pour que les flèches ne nous atteignent pas !

Quelle est donc cette motivation des hommes politiques ? Les caisses sont vides, la dette

est explosive, les grenades sous le plancher, et tous se précipitent.

Sommes-nous donc si passionnants ? 

La machine à perdre s’est emballée. 

« Ne pas gagner tout en faisant croire à une fabuleuse motivation. »

Parfois, il faut y aller.

Mitterand 1981

Jean-Marie Le Pen 2002.

Lionnel Jospin 1997.

De Gaulle Référendum 1969.

Indépendance de l’Ecosse 2014.

Brexit 2017.

Donald Trump 2017…

Pour connaître le prochain Président Américain, votez pour le perdant.

C’est vous qui gagnerez.

Elections américaines : sur qui compter ?

De nombreuses élections américaines nous ont montré

qu'après toutes les kermesses et votes, le final se résume

à recompter sans cesse quelques bulletins sans jamais y arriver

et terminer la séance par une partie de poker menteur.

Sur qui compter pour bien compter ?

Un secret toutefois, comptez sur James, James Bond.

Il a toujours eu une vision planétaire.

La Reine d’Angleterre lui en est reconnaissante.

(Herbert George Wells)

Une bonne petite crise, c'est un peu comme une bonne petite guerre,

çà vous renforce une nation.

Des mots nouveaux se mêlent à ceux des aïeux, agrémentés des noms d'oiseaux,

et la pause salutaire permet la récréation méritée.

Le bonheur ne se juge-t-il pas par l'absence de crises, elles-mêmes mesurées

par les crises qui musclent le cerveau ?

Une crise est un rond dans l'eau, œuvre d'un gamin jetant sa pierre dans l'étang du voisin.

Nous en étions, rappelle-toi, notre photo était même dans le journal.

Les vacances sont passées dessus et maintenant notre réservoir à blagues s'est bien étoffé

Tu te souviens, Barbara, il pleuvait ce jour là !

Nous avons même déplumé un corbeau qui s'amusait avec une souris de l'informatique.

Nos tiroirs secrets regorgent de crises qui nous permettent de passer l'hiver avec délectation:

scandale de la Villette, Dossiers Aranda, Diamants de Bokassa,

L'Europe, le CPE, Clearstream….tous les scénarii sont possibles et forts variés.

Les politiciens sont très forts en blagues, c'est bien connu et la Presse s'en régale.

En fait, c'est le moyen subtil de faire passer en douce, bien d'autres projets.

Nous sommes aux premières loges et nous comptons les points.

Evidemment, à chaque fois, nous payons. Cà où le Loto !

Il est temps de prendre les comiques aux sérieux, ils sont sûrement moins chers.

  Sans le dernier, le premier n'existe pas puisque la course n'est pas terminée.

D'ailleurs, il faut saluer la prouesse du dernier à courir si vaillamment, alors qu'il sait

qu'il sera dernier vu, que le premier est déjà arrivé.

C'est bien le dernier qui fait le plus d'effort et restera sur la piste le plus longtemps.

Pourtant, il n'est guère récompensé, sinon par le premier qui l'attendait depuis

un bon bout de temps pour s'assurer de son diplôme de premier.

Le premier et le dernier sont donc solidaires et courent "la main dans la main"

sans jamais se soucier de qui arrivera le premier et le dernier, mais quoique !

Ces sentiments de fraternité sont touchants car chacun semble content de son rang.

Que serait le premier de la classe sans le cancre de service ?

Avez-vous connu des classes sans cancres ? C'est mathématique, comme le professeur

Que serait devenu Laurel sans Hardy ? Jacob sans Delafon ? Rolls sans Royce ? qui va avec.

Le dernier a donc tout pour être dans le sillage du premier.

Seulement, voilà, il aime bien être dernier et cela lui convient bien puisqu'il y aura toujours un premier.

Imaginez un seul instant que le dernier se mette à devenir premier ! Ce serait la pagaille à tous les étages,

car le premier ne l'admettrait pas. Ce serait la guerre !

Finalement, le dernier sait toujours où il doit se mettre et c'est un sage.

La société a bel et bien besoin de ses bons petits derniers afin que ses premiers puissent trouver

quelque repos.

Il va de soi que la morale de cette histoire est que de toutes façons, les derniers seront les premiers.

Tout le monde sait cela, sauf les premiers, naturellement.

 Rendez-vous chez le Kinéthérapeute à 15h15.

Que se serait-il passé si le rendez-vous avait été à 11h11 ?

1515 est la seule date intelligente de l’Histoire !

1111 est la victoire des Ostrogots sur les Huns !

L'art du mensonge.

Exquise sensation de trouble enivrant.

Volupté suave de l'avantage acquis.

Fierté de la belle ouvrage accomplie.

Mentir est une maîtrise savante, inventée par ceux qui fixent les règles.

Nous, les menteurs, remercions ces chevaliers du droit et de la morale.

C’est l'art de bien connaître les règles pour les contourner et les enfreindre.

Qui donc qu'un menteur peut se vanter de si bien connaître le droit ?

Jean Cocteau dit qu'une trop grande liberté met la jeunesse dans l'impossibilité

de désobéir; alors rien d'audacieux n'existe sans la désobéissance à des règles.

L'apothéose du menteur est donc bien dans les règles, antichambre de la jouissance.

Qui peut affirmer n'avoir jamais menti ? Un menteur, parfois.

Si vous voulez absolument éliminer les menteurs, abolissez vos règles et règlements,

puisque l'interdit à un sens de nos jours.

Nous verrons alors ceux qui mentiront le plus, mais sachez que ce sera tout le monde.

Un professeur, bien audacieux, nous a expliqué qu'un tricheur travaillait beaucoup plus

que les autres élèves. Sa méthode est longue, savante, minutieuse et astucieuse.

En fait, il travaille différemment, c'est tout, et il aime le goût du risque !

(tous ces petits bouts de papiers bien griffonnés et cachés représentent l'apprentissage;

ce talent mis en œuvre n'est que la représentation du tract de l'artiste.)

Mais pour qu'un mensonge ait toute sa saveur, il faut le risque, sinon, c'est de la triche.

Il faut savoir qu'un voleur est une personne très honnête dès qu'elle a de l'argent.

Il vous paiera rubis sur l'ongle, pour être dans les règles et il a horreur de se faire voler.

Un vrai bourgeois en puissance.

Si vous n'êtes pas encore convaincus, allez faire un tour chez les hommes politiques,

les militaires en action, les boursicoteurs en tout genre…

Comme toutes les règles ont une limite (trop de lois tuent les lois), je confesse

qu'il vaut mieux des règles à pas de règles car j'aime ce frisson qui me prend au bas des reins.

Rien que de songer que l'absence de règles engendre la Mafia, je poltronise, ayant l’envie de moins mentir.

Pourtant, qu'est-ce que c'est bon.

  Terrible phrase assassine d'une terre lugubre, où nulle herbe ne pousse.

Cimetière des idées non renouvelées dans la solitude humaine.

La connaissance est la surveillance de l'autre, pris au piège de la dépendance.

Tribu imparfaite, tellement confortable dans le conformisme ambiant.

Ne pas sortir du troupeau, ne pas voir l'étranger, ne pas être dérangé.

Visiteur, passez votre chemin, on ne vous connaît pas ! Ne vous installez pas ici.

Ici, c'est "chez nous" et tout le monde se connaît.

Terre d'indifférence qui ne plaît qu'aux Politiques en mal d'affection.

Cette expression fulgurante, n'éclaire que le devant de la porte.

"Toute inclusion est exclusion", chacun devrait le comprendre.

Tous sont partis à la ville, soit disant par manque de logement, mais surtout

pour être libres de leurs mouvements et de leurs pensées.

Certains recommencent, par atavisme" à surveiller leur voisinage par caméras

interposées, installées jusque sur le Téléviseur.

"Moi", je n'ai rien à me reprocher, mais attention à l'autre !

Combien de villages, de petites villes et même de grandes villes ne connaissent

leur déclin que parce qu'ils ont refusé telle ou telle grande entreprise, trop dérangeante ?

Le Chemin de fer a eu bien du mal à tracer sa route et c'est bien la peur de l'étranger

qui a conduit des écarts significatifs. Deux grandes villes n'ont toujours qu'une navette

pour rejoindre la grande ligne de TGV. (Tours et Orléans.)

Les institutions européennes auraient été bien plus développées en France, si la ville

 de Strasbourg n'avait pas été si frileuse en la matière, car effrayée de voir arriver des

fonctionnaires et politiques internationaux.

"La virginité de nos filles n'y aurait pas résisté", dit-on, là bas.

Alors, oui ! ici, on se connaît !

On se connaît juste assez pour réclamer tous les conforts et se plaindre que le pays se meure.

Des départements entiers sont concernés.

Bonheur des résidences secondaires et du tourisme rural.

Vous, qui vous vous connaissez si bien, redoutez les hivers car au printemps, vous vous compterez

moins nombreux encore et les visites des enfants se feront plus rares car les pays "exotiques"

les attendent.

Nous, nous avons gagné des villes de plus en plus grandes et un anonymat garanti.

A force de vous connaître, nous ne nous connaissons plus.