Osons changer la date de la Toussaint.
Chaque année, nous constatons que le week-end de
la Toussaint
est le plus meurtrier de l’année, bien avant celui du 15 août.
Nous aimons nous tuer ou nous blesser pour aller voir nos morts ou pour en revenir.
Ce début de novembre est froid, triste, brumeux, neigeux, verglaçant,
la nuit y fait son refuge très vite. L’heure d’hiver nous perturbe.
Le principe de précaution consiste à déplacer cette date fatidique
pour que nous soyons plus nombreux à cotiser pour nos retraites.
Puisque nous avons découvert avec stupéfaction que le lundi de
la Pentecôte
n’a jamais été religieux, les Eglises pourraient suggérer cette date qui fut jadis
proposée pour nos petits vieux pas encore morts.
Les mois de Mai et Juin sont charmants, les fleurs y seraient plus variées
même si les chrysanthèmes restent très beaux.
Nous aimons tellement nos radars, nos gendarmes et policiers que nous nous associerions
à cette grande chaîne humaine pour la sécurité routière.
Changer la date de
la Toussaint
serait une idée de progression et de fraternité.
Vite, osons, avant que quelqu’un ne rencontre le platane vengeur.