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Le Paradis ! sinon rien !
20 mars 2007

Les 12 mercenaires sont reconnaissants envers leurs parrains.

Colts à la ceinture, cartouchière bien remplie, ils s'en vont dans la campagne, montrer à tous qui pointe le premier, qui sait le mieux faire parler la poudre.

Bien alignés dans nos journaux, ils font partie de la même école de la rue de la République, au numéro 2007. Bien alignés, mais bien proprets sur eux, ils s'apprêtent à nous dévoiler l'épopée d'une cour de récréation, celle où aucune maman ne retrouverait son petit. Pointes acérées, langues fourchues, tabliers déchirés, tibias en marmelade sont au menu tant que la cloche n'aura pas sonnée. Ce moment solennel les impressionne tous car ils sont tous amoureux de Marianne, la seule maîtresse qui arrive à les tenir en main. Mais pourquoi donc sont-ils allés rechercher des parrains qui ne les connaissent pas et qu'ils ne connaîtront jamais ?

Cet adoubement ressemble à l'école des grands, appelée "Mafia", de la rue "c'est moi le plus fort", grande rivale du boulevard "tout est à moi".

Nos candidats devront-ils payer tout au long de leur mandat l'impôt du "juste milieu" ?

Il paraît que la campagne va commencer. Ne serions nous pas quelques-uns à penser que cela fait bien 5 ans qu'elle est ouverte, et même sans parrains ?

Dans quel état allons-nous les retrouver ?

Marianne est une bonne fille, elle reconnaîtra sûrement son enfant.

La prochaine fois, il serait plus raisonnable de ranger les colts et les cartouchières,

histoire de nous donner envie d'entrer dans la cour de récréation.

Maintenant que nous connaissons les candidats, il va falloir faire connaissance avec les parrains. Sont-ils sûrs ?

Nous, nous savons qu'un seul candidat sera élu. Pourquoi les autres s'agitent-ils donc ?

Pourvu que la campagne soit belle au mois de mai !

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