Octroi, mon amour !
(Péage pour les voitures en centre-ville.)
Après avoir réalisé des efforts surhumains en nous libérant des octrois
à l'entrée des villes, nous "réfléchissons" à un péage au centre de celles-ci
pour les automobilistes.
Pour fort embarrassante qu'elle soit, nous nous dirigeons tout droit vers la
disparition totale de l'automobile. Quitte à avoir une voiture "vache à lait",
préférons un bon cheval à crottin. Nos anciens n'avaient pas tort, car les taxes
y sont moins nombreuses : TVA, essence, assurances, parcmètres…
Aujourd'hui, il faut payer pour rouler, payer de nouveau pour rouler et payer pour
s'arrêter. La justice sociale nous pousse à penser, qu'au nom de la solidarité,
il faille faire payer les cyclistes et les piétons. (Les trottoirs coûtent chers à entretenir
et utilisent un espace non productif.)
Il est fort à parier que le succès de nos fêtes médiévales, si réussies, en l'honneur
du 3ème millénaire, ait donné l'idée à nos gouvernants de revenir aux murs d'enceinte
avec l'octroi aux portes bien gardées.
D'ailleurs, déjà, les Parisiens ne peuvent entrer ou sortir que par des portes.
Les parcmètres ont été installés, les autoroutes ont été vendues, puis certaines nationales.
Pour le nouveau gouvernement, il restera à faire payer les trottoirs.
Finalement, la vie rurale avait du bon. Pourquoi avons-nous déménagé dans de si petits espaces ?