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Le Paradis ! sinon rien !
25 juin 2006

Filets dérivants.

Filets dérivants.

Il est l'heure de la marée et les hommes et les femmes politiques

sont en train d'installer leurs filets dérivants.

Plus question de choisir, l'heure n'est ni à la pèche

des plus gros ni des plus petits poissons mais de ratisser large

pour les avoir tous, enfin, presque tous.

Voyons voir ce qui se passe si je ratisse à gauche ?

Et à droite, je n'ai pas encore essayé !

La pêche moderne se passe par satellites interposés, puis se précise

au Géoportail de nos jardins.

C'est que les grandes marées électorales n'ont lieu que tous les 5/7 ans

et qu'il faut être prudent à tout Tsunami scélérat.

Aujourd'hui, nous sommes adulés, chouchoutés, caressés pour entrer

dans le grand filet mais personne ne nous dit vraiment à quelle sauce

nous serons mangés, ni même s'il y aura de la sauce.

Et si nos requins qui nous font si peur, nous cisaillaient les mailles

pour que nous apprenions à vivre et nous gouverner nous-mêmes ?

Sommes-nous si charmants pour que nos politiques soient si nombreux à s'occuper de nous ?

Nous ne sommes que Français, bagarreurs et chamailleurs, et bien individualistes.

Pourquoi donc tant vouloir nous rassembler ?

Votre grand filet, vous savez, on l'a vu de loin.

Pourriez-vous nous parler de la dette de la France ?

Ceci nous concerne tous et aussi nos enfants. Nous sommes bien inquiets

d'avoir emprunté autant. Que nous est-il arrivé ?

Individualistes nous sommes, et c'est à la pêche à la ligne qu'il va falloir nous attraper.

L'un après l'autre. Bon courage !

Vos filets dérivent de plus en plus et bientôt vous ne saurez plus où ils sont.

Cette fois encore, vous risquez d'avoir des surprises. Nous sommes passés maîtres en la matière.

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