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Le Paradis ! sinon rien !
15 juin 2006

Monsieur le Président,

Monsieur le Président,

Je vous écris une lettre que vous lirez peut-être, si vous avez le temps.

La France n'est plus la France éternelle, Terre des Arts et des Lettres.

Nous le savons tous mais nous ne voulons pas le voir, ni le reconnaître.

Depuis longtemps, nous n'avons plus de repères et nous naviguons cahin caha

entre droite, gauche, cohabitations multiples et variées.

Les hommes politiques eux-mêmes ne reconnaissent plus les Français.

Nous avons jeté notre boussole dans une bouteille jetée à la mer, un jour d'humeur étrange.

Nous ne sommes plus vraiment au travail, tiraillés par ces devoirs de vacances appelés RTT.

Même l'Europe que nous appelions de nos vœux ne nous fait plus rêver.

A notre Président, nous osons poser cette question : "Où sommes-nous dans le monde" ?

Où est le guide ? Où est le cap ?

Tout bon marin sait que pour godiller, il faut un poignet ferme et des mouvements doux et réguliers

pour avancer droit au but. Les grands coups de rame de gauche à droite enchaînent les ronds dans l'eau.

Tant d'efforts de votre part et de vos amis politiques nous désolent car nous vous aimons bien.

Vous êtes un affectif et nous aussi. Nous pouvons donc nous comprendre.

Pourriez-vous, par exemple, reprendre l'idée du service militaire qui nous a tant réunis,

et le faire évoluer, en fonction des besoins de l'armée, entre civil et militaire ?

Garçons et filles seraient à l'unisson pour parfaire cet apprentissage avant d'entrer dans la vie active.

Ce passage est essentiel à tout être humain qui veut réaliser pleinement sa vie future.

Actuellement, au sortir de notre formation scolaire ou universitaire, nous nous apercevons

que nous ne connaissons pas grand-chose des rouages du monde, de la politique, de la société…

Un temps de réflexion, de mûrissement pour devenir acteur de nous-mêmes et des autres.

Cet investissement de la nation est le meilleur gage d'une société apaisée et responsable.

L'Afrique, que nous connaissons bien nous apprend des leçons de sagesse en organisant des passages.

Puissions-nous en faire autant pour aider, à temps, ceux qui ont quelques difficultés à lire, écrire, nager,

conduire, s'exprimer, se ressourcer. La vie tourne si vite, après.

Tout projet se réalise dans la compréhension de l'objectif, son acceptation et la confiance accordée.

Napoléon a su proposer aux Français un code civil clair, précis, compréhensible et accepté.

Pourrions-nous en faire de même sur les grands objectifs de la Nation et des Français.

Vous êtes passionné par la vie politique et les Français, et nous aimerions que vous vous représentiez

avec une ambition de formation de la jeunesse.

Une société ne peut vivre longtemps dans un régime policier coûteux et soupçonneux.

La tolérance n'a pas besoin de chiffre, surtout pas celui de "zéro".

Je me souviens de l'époque où l'on avait une contravention qu'au 3e avertissement.

Croyez-moi, un avertissement compte plus qu'une contravention payée dans la rogne et la grogne.

Sachez toutefois que nous sommes optimistes car les ressources humaines des Français sont immenses

dès qu'on les fait participer. Nous ne sommes pas faciles, mais nous nous aimons bien, tous ensemble.

Peut-être un peu trop.

Nous vous souhaitons beaucoup de courage pour votre action qui se doit de tenir compte

des contingences internationales. Sommes-nous un peu trop Franco/Français ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments respectueux.

                                                                                                    

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