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Le Paradis ! sinon rien !
6 mai 2006

"Que le meilleur perde" !

"Que le meilleur perde" !

Hé, oui, c'est le titre d'un excellent ouvrage de Messieurs Frédéric Bon

et de Michel-Antoine Burnier, paru en 1986 aux éditions Balland.

Relisez-le, il n'a pas pris une ride.

Le réservoir à idées bouillonne dès que l'homme politique a la chance de perdre

car il n'aura pas à mettre ses idées en pratique, face à la résistance des hommes

et des choses. Tout se bouscule tellement au pouvoir.

Le pouvoir, finalement, c'est l'instabilité et les flèches empoisonnées

qui sifflent de tout bord. Dans l'opposition, l'homme politique peut satisfaire son ego,

car il est presqu'autant invité par les journalistes qui les trouvent plus décontractés.

Le pouvoir de critiquer et les week-ends prolongés en plus !

L'étrange, c'est la tétanisation dès que la victoire paraît. Ils en deviennent malades.

Je vous recommande également un excellent ouvrage de Messieurs Pierre Accoce

et Pierre Rentchnick, paru en 1976 aux éditions Stock : "Ces malades qui nous gouvernent".

Edifiant : Staline, Roosevelt, Churchill étaient bien malades pendant les accords de Yalta,

mais aussi Hitler, Franco, Kennedy…Pompidou, Mitterrand…

Pas un ne pense à lui, à sa santé, ni à démissionner. Leur courage dans la détresse est touchant.

Cette abnégation nous touche profondément et nous désole tout à la fois.

Nous avions délégué le pouvoir, pas la souffrance. Finalement, il aurait mieux fallu qu'il perdent,

leur vie aurait pu être sauvée.

Que les hommes politiques malades perdent, tandis que les autres feront rempart de leur corps,

pour que les flèches ne nous atteignent pas !

Quelle est donc cette motivation des hommes politiques ? Les caisses sont vides, la dette

est explosive, les grenades sous le plancher, et tous se précipitent.

Sommes-nous donc si passionnants ?

(Actuellement, vu le nombre de missiles qui circulent dans le pouvoir, il est à se demander

si un d'entre eux ne va pas couler le "Clemenceau" arrivé dans la Rade de Brest.)

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