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Le Paradis ! sinon rien !
3 mai 2006

Corbeaux et noms d'oiseaux.

Corbeaux et noms d'oiseaux.

Jamais contents, toujours pleurants, ainsi vont les Français dans le vaste monde

sans vraiment le voir. Le "Moi", n'est pas haïssable et souvent préféré au "Nous".

France, terre de compromis innombrables, tu adores les gaspillages et les montrer à tous,

ne serait-ce que pour exister. Pourtant, la France est belle et généreuse.

Certains la voient ainsi :

Terre lugubre où nulle herbe ne pousse,

Chiendent oublié depuis la nuit des temps,

Corbeaux volant à l'envers pour ne pas voir la misère.

Hallebardes de vent tourbillonnant sur les rochers pleurants,

Vomi des vagues hurlantes et dévorantes.

Chaos de pierres, de rocs et d'abîmes béants.

Notre France nous plaît et c'est pourquoi nous l'aimons.

Certains se complaisent dans cette vision apocalyptique

tandis que d'autres, la voient sous un jour fantastique.

Chacun son lot de misères, chacun son rayon de soleil.

Faut-il pour autant, se quereller sans cesse ?

L'herbe est-elle plus tendre dans le champ du voisin ?

Regardons nos progrès depuis 50 ans. Aucun siècle ne fut si généreux.

Combien de misères soulagées, combien de confort accumulé ?

Ce texte poétique correspond au début de l'humanité lorsque l'homme

n'avait pas encore vraiment pris son destin en main.

Faut-il pleurer de notre condition ou regarder ce qui se passe auprès de nous

à 2/3 heures d'avion ?

Nous avons de la ressource. Il suffit de ne pas vouloir tout et en même temps.

"De la mesure", disaient nos anciens qui surent nous guider vers le progrès

qu'ils ont toujours su entretenir.

Que sont nos querelles, comparé à l'âge de pierre, de fer, de bronze ?

Qui a inventé la roue qui nous sert vraiment souvent ?

Nos querelles politiques sont dignes d'une cours d'école.

Est-ce cela que nous méritons ? Est-ce cela la démocratie ?

Faut-il inventer un régime nouveau pour connaître la stabilité et donc un cap ?

Pas de Capitaine sans cap, mais pas de cap sans Capitaine.

Notre Terre est-elle si lugubre ?

Il nous reste, il est vrai, quelques corbeaux qui ne volent pas encore à l'envers

Serait-ce un mauvais augure ?

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