Un prêté pour un rendu.

Un prêté pour un rendu.

Jusqu'à présent, nous connaissions toutes sortes de grippes exotiques, à commencer

par la Grippe Espagnole, la grippe à Hong Kong... et maintenant, la grippe à Viaire !

Personne ne sait où elle se déniche mais elle est bien là.

Depuis la directive Bolkestein et la mondialisation, il ne faut plus prendre les canards sauvages

pour des enfants du Bon Dieu.

Les frontières ont explosé en plein vol et les retombées nous retombent dans le bec.

Le canard Polonais vaut-il bien le canard Français ?

Les émissions de Télévision en direct n'y font rien, et au 7° jour, le canard est toujours vivant.

Autrefois, il se faisait rôtir dans les réacteurs des nos avions et maintenant, il se fait congeler

pour voyager en soute comme un vulgaire passager clandestin.

Forcément, entre les chauds et froids, il attrape la grippe !

Viaire, capitale mondiale de la grippe. Plus fort que Ben Laden !

Il suffit que cette migration revendique le droit à l'immigration et c'est la porte ouverte au

regroupement familial. Imaginez que le canard passe ses vacances à Chikungunya !

Il ne nous manque plus que la montée des océans !

Beaucoup de dégâts ont été fait depuis le canal de Panama puisque maintenant, l'Océan Pacifique

se déverse à gros bouillons dans l'océan Atlantique.

Mais aussi, à cause des cargos bien trop chargés de canards congelés, ce qui entraîne la montée

des eaux, tout comme moi quand j'entre dans la baignoire.

La grippe, finalement, c'est bien ce que nous avons exporté de mieux auprès des indigènes

que nous appelons maintenant autochtones.

Ce n'est donc qu'un juste retour des choses. Un prêté pour un rendu.