A tous les cancres de la Terre...

Vengeance d'un être doux, calme et intelligent qu'une cohorte de professeurs

a osé nommer "Cancre" !.

Les élèves de nos écoles et lycées sont entourés de professeurs

dont la vocation est d'enseigner.

Aucune organisation sociale ne se réclame tant de cette foi dans son travail.

Le "privé" n'arrive pas à ce résultat, loin de là.

Cette magie extraordinaire tient du prodige et nous sommes donc confiants

dans l'avenir de chères petites têtes blondes.

Pourtant, pourtant, les résultats ne sont pas vraiment à la hauteur des espérances.

Que se passerait-il si cette vocation n'était pas si chevillée au corps ?

Confiants, nous devons être confiants devant cet enthousiasme d'enseigner le savoir.

Quelle noble tâche que d'enseigner !

Puisque ce seul souci de vocation anime nos professeurs, ils pourraient très volontiers

se passer de ce statut de "fonctionnaire" qui date d'un autre âge et qui ne correspond

plus du tout aux exigences modernes du 3è millénaire.

Nous, les parents, sommes vraiment désolés de les entendre se plaindre de leur administration.

Chaque rentrée, c'est le même refrain. Ils forment la cohorte des pleureurs.

Chaque rentrée, les élèves ont peur et il leur faut 9 mois pour attendre la délivrance.

Vous remarquerez que seules les vacances les rendent heureux.

Curieusement, les professeurs aussi. Quelque chose ne tourne pas rond.

Dans le privé, les hiérarchies sont beaucoup plus courtes et le management

beaucoup plus participatif.

Pourrait-on observer la même "vocation" à enseigner si le statut de fonctionnaire n'existait pas ?

35 h pour tout le monde puisqu'il paraît que c'est l'horaire à la mode.

Nous verrions combien de vocations réelles.

Puisque certains veulent que les Policiers retournent à l'école, je les verrais bien encadrer plutôt

les professeurs devenus bien révolutionnaires et vindicatifs.

Nous avons tous chanté" : "les cahiers au feu et les profs au milieu", mais nous avons jamais

mis notre projet à exécution.

Chiche !

Cà fait du bien ! même si mon combat sera parsemé de résistances au changement.

Ah ! si j'étais Roi !