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Le Paradis ! sinon rien !
27 octobre 2005

Qui a dit que ce sont les Bretons qui veulent leur indépendance ?

Qui a dit que ce sont les Bretons qui veulent leur indépendance ?

En fait, ce sont les Français eux-mêmes qui mènent le combat.

Brest, c'est au bout du monde !

Brest, c'est moche !

Brest, il pleut tout le temps !

C'est vrai et c'est même comme çà, tous les jours que le Bon Dieu fait !

Mais que voulez-vous, nous aimons çà.

Vous, les Parisiens, avez oublié les tempêtes que nous raffolons et notre fameux crachin persistant.

Bref, Brest et le Finistère, ce n'est pas pour vous et vous nous en voyez ravis.

Nous gardons nos cochons et n'aimons pas les ronchons.

Ces trois filtres nous vont à ravir et nous nous sentons chez nous, chez nous.

Parfois, à la veillée, dans nos chaumières, nous nous demandons si

la France

n'est pas trop grande pour vous.

Ces contrées lointaines vous effraient et nous sommes profondément tristes pour vous.

Que diriez-vous de vous recentrer sur les terres hospitalières de "l'Ile de France" qui vous sont si chères ?

Vous seriez bien au chaud et entre gens de bonne compagnie.

Nous sommes un peu rustres, il est vrai.

Pourquoi déclarer "Français" des gens qui s'obstinent à s'appeler "Bretons" ?

A regarder de près, nous devons vous coûter plus cher que nous ne vous rapportons.

Et puis, ce ne sont pas quelques artichauts et cochons qui vous manqueront.

Libérés de ces agriculteurs fort remuants qui ne vivent que de subsides de Bruxelles,

vous pourrez moderniser

la France

, la vraie France !

Faites un geste dans votre intérêt et nous vous faciliterons la vie en demandant

l'annulation du mariage d'Anne de Bretagne.

Votre France sera ainsi plus à votre taille et vous n'aurez plus à venir dans cette contrée sauvage.

Vous nous aurez rendu un fier service : que

la Bretagne

redevienne ce qu'elle a toujours été :

"un pays" tout comme le votre.

"Physiquement,

la Bretagne

est rattachée à

la France

par un lien très fragile".

A l'instar de la digue du Mont St Michel que nous enlevons, coupons ce lien qui ne pouvait

vous mener qu'à l'épouvante des brumes infinies et lointaines.

Nous, Bretagne, nous nous dirigerons désormais vers Molène et Ouessant, nos deux sœurs

tant aimées.

L'Océan nous appartient désormais.

Merci, chers Français, d'avoir su nous libérer par vous-mêmes.

Nous vous disons toutefois un gentil : Kenavo.

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