Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Paradis ! sinon rien !
7 octobre 2005

Prenant ma tisane...

Prenant ma tisane.

Ce soir, prenant ma tisane dans un établissement

fort agréable au demeurant,à Brest même, je fut interpellé :

Amiral ! Amiral ! accepteriez-vous de vous joindre à nous ?

Je vous avoue que j'en fus flatté mais je fis une rapide inspection

de mes habits et ne vu aucun galon oublié malencontreusement.

Personne d'autre dans la ligne de mire de mon interlocuteur !

Amiral, j'étais Amiral !

Amiral, beau et Amiral pour une fois.

Dussè-je avoir été troublé car je répondis que j'étais Infirmier 1 ère classe

à l'Hôpital Maritime de Brest.

En compagnie bien éduquée comme il se doit entre marins du monde,

nous devisâmes allègrement dans la joie et la bonne humeur.

L'Amiral n'était pas encore là, et j'étais devenu son aide de camp.

Des Amiraux, j'en ai connu beaucoup, mais le seul qui ait tenu le coup

naviguait en père peinard sur la grand-mare des canards de la rade de Brest.

Il est vrai que je prenais cet établissement pour le pont d'un porte avions

tandis que mon ami du soir y voyait son bowling préféré.

Maintenant que j'ai la stature d'un Amiral, je vais de ce pas me renseigner

ou s'achètent les galons et surtout qui pourra me les coudre.

Depuis qu'il n'y a plus de pompons rouges dans la rue de Siam, les jolies filles

ne savent plus ou tenter leur chance.

A Brest même, mais aussi à Brest alentours, nous aimons les galons et les uniformes.

Rien de tel pour rehausser un joli crachin Brestois.

Il ne me reste plus qu'à rencontrer cet Amiral et voir qui de nous est le plus Amiral.

Amiral ! Amiral ! c'est ma mère qui va être fière !

Cette nuit fut agitée.

Cette nuit fut agitée car je dormis revêtu de mon bel uniforme d'Amiral.

Oh ! pas encore de galons mais l'uniforme tout de même.

Mon trouble vint quant aux décorations.

De quel côté ? Combien ? Où se les procure-t-on ?

Et si mon Amiral était Kersauzon ?

Accepterait-il de me laisser la place de temps en temps,

pour la fête des mères, par exemple ?

Peut-être, lors de ses accès de bravoure sur toutes les mers du monde,

serait-il content que je le remplace pour que nous soyons tous les deux :

"Amiral à plein temps", sans les 35 heures ?

Je dois vous avouer que j'ai tant rêvé de "Porte avions" pour faire mes 100 pas,

que je le vis en vrai, plus vrai que nature.

Oh ! non, ce n'étais pas le radeau de la méduse au fond de la rade

comme notre bon vieux "Clem" mais un beau et fier vaisseau, le vaisseau Amiral.

Prenez vos jumelles et vous le verrez tous trinquer avec l'Abeille Bourbon.

Deux Portes avions, c'est juste ce qu'il nous faut.

Un pour le bowling, l'autre pour les 100 pas.

Le premier rempli d'eau minérale pour Kersauzon, le second, équipé d'une belle cambuse.

Avec les avions et les hélicos, nous serons à l'heure à tous nos rendez-vous.

Du coup, il faudra deux Amiraux à plein temps.

Ah ! qu'il fait beau à Brest même et Brest alentours !

Déjà, un sous marin a quitté l'île longue de bon matin pour aller porter la bonne nouvelle

à notre bon Ministre des Armées qui n'était pas encore au courant.

La Manche

et

la Seine

sont des fleuves majestueux, ne sont-t-ils pas ?

N'oublions pas que fut un temps, l'embouchure de

la Seine

se trouvait du côté

de "St Pol de Léon" qui surveillait l'impudent "Roscoff".

Un uniforme, çà vous change un homme !

Demandez aux grands hommes de devenir Académicien sans "habit vert" !

L'important, c'est de commencer "Matelot".

Le reste viendra tout seul, voyons !

A p'tit pas, p'tit pas, p'tit pas…

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Le Paradis ! sinon rien !
Derniers commentaires
Archives
Publicité