Guerre du Golfe, 3eme épisode...

Guerre du Golfe, 3^ème épisode.

Les dirigeants de la planète sont très "golf",

tout en restant très "chasse".

La planète, elle, est très "golfe".

1^ère guerre du golfe en Irak,

2^ème guerre du golfe en Irak,

3^ème guerre du golfe en Louisiane.

1^ère chasse aux envahisseurs au Koweït,

2^ème chasse aux armes de destruction massive, fictives.

3^ème chasse aux pillards, chez soi, cette fois ci.

Selon notre littérature, les golfes sont des lieux enchanteurs,

paradisiaques et de très grande beauté, élevant l'âme et l'esprit.

Les hommes en ont fait des lieux de désolation et de tumulte.

Etions-nous si pressés d'acquérir ce pétrole, ces progrès,

pour générer tant de misère justement chez nous ?

Avons-nous oublié que nos grands parents ont sûrement mieux vécu

que nous sans électricité ?

Voulons nous les traiter d'arriérés et d'hommes des cavernes ?

En fait, ce n'est pas le progrès qui est en cause car l'humanité

n'a cessé d'en faire mais plutôt la course au progrès.

Certains veulent passer leur week end sur la lune. Cela se fera.

Ils seront bien loin de la terre et de l'humanité.

Sommes nous bien ensemble ou sommes nous des frères séparés ?

Nous en sommes à cette supplique de François Villon dans sa "ballade des pendus" :

Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s'en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Se frères vous clamons, pas n'en devez
Avoir dédain, quoique fûmes occis
Par justice. Toutefois, vous savez
Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis.
Excusez-nous, puisque sommes transis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l'infernale foudre.
Nous sommes morts, âme ne nous harie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

La pluie nous a débués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis.
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
A lui n'ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n'a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

xavier_huon@yahoo.fr